Marché des céréales européennes Le blé en léger recul

L'Egypte a acheté 240.000 tonnes de blé jeudi à l'issue de son appel d'offres, dont 120.000 tonnes à la Russie et 60.000 à la Roumanie.

Le blé français n'a pas été retenu car il était plus cher que ses concurrents de la mer Noire, notent les analystes.

L'activité export est actuellement «ralentie » dans l'Hexagone, explique le cabinet Agritel.

Le marché continue de surveiller attentivement les effets des fortes chaleurs sur les blés russes.

La Russie vient par ailleurs d'annoncer qu'elle allait mettre en place à partir du 1er juillet de nouvelles barrières douanières sur les exportations de blé, plus basses que celles appliquées en début d'année à cause de l'effondrement du rouble.

Cette taxe flottante sera au minimum de 50 roubles par tonne (87 centimes d'euros), contre 35 euros par tonne pour la taxe qui était imposée depuis le début février.

Il s'agissait alors de réagir à la chute du rouble qui avait conduit à une flambée des prix du blé en Russie.

Les prix du maïs en Europe sont soutenus par ceux de la bourse de Chicago, où les volumes échangés sont bien plus élevés.

Sur Euronext, vers 15h00 (13h00 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes à 178,50 euros sur l'échéance de septembre, ainsi que sur celle de décembre à 179,75 euros. 7.600 lots avaient été échangés.

Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de juin à 154,75 euros la tonne. Même chose sur l'échéance d'août à 161,25 euros. 1.200 lots avaient changé de main.

En France, sur le marché physique, les prix étaient stables.